Un chiffre qui fait des INSA les écoles d’ingénieurs les plus représentées dans les effectifs sportifs (15 sur les 25 élèves ingénieurs qui participent aux Jeux, source Cdefi).
Les athlètes INSA qualifiés
INSA Lyon- Koceila Mammeri (badminton) - Algérie
- Mel Janse van Resburg (escalade) - Afrique du Sud
- Louise Cervera (voile) – France
- Sarah Madeleine (athlétisme, 5000m) – France
- Dimitri Granjux (para-natation) – France (intègre l’INSA Lyon à la rentrée)
- Hugo Nihouam (arbitre tennis)
- Gaspard Baumgarten (hockey sur gazon)
- Arnaud Gauthier-Rat (beach volley) – France
- Antoine Viquerat (natation) – France
- Clémence Vieira (beach volley) – France
- Lucile Tessariol (natation) – France
- Ugo Didier (paranatation ) – France
- Tom Campagne (Athlétisme) – France
- Théo Faure (volley) – France
- Matthieu Androdrias (aviron)
- Agathe Guillemot (athlétisme) – France
- Antoine Praud (para-athlétisme) – France
- Hélène Noesmoen (planche à voile)
- Tanina Mammeri (badminton) - Algérie
La fratrie Mammeri, la belle histoire INSA
Frère et sœur, ensemble, aux Jeux Olympiques. Tanina et Koceila Mammeri rejoignent la liste très restreinte des fratries qui brillent en très haut niveau international. Mais les deux sportifs ont une autre particularité : ils sont tous deux étudiants ingénieurs dans un INSA. Strasbourg pour Tanina, Lyon pour Koceila.
Ils s’apprêtent à représenter l’Algérie en double de badminton, une discipline qu’ils pratiquent depuis leur plus jeune âge et qu’ils incarnent au plus haut niveau : leur double est classé numéro 1 du continent africain.
Le pari sportif du modèle INSA
La première Section Sport de Haut Niveau (SHN) du Groupe a été mise en place par l’INSA Lyon (premier INSA créé en France en 1957), en 1981, dans un souci de prolonger le dispositif « sport-études » proposé dans les lycées dans les années 1970. Il s’agissait alors d’accueillir un public plus diversifié et d’accompagner ce dernier dans son projet de vie, en l’aidant à construire très tôt un projet de reconversion professionnelle pour “l’après” carrière sportive.C’est cette idée qui prévaut encore aujourd’hui dans la philosophie des écoles. Les 7 INSA proposent des filières “SHN”, dès la première année d’études, soit directement après le bac. Elles s’adressent aux sportifs inscrits sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau, la liste des sportifs des collectifs nationaux, la liste des sportifs espoirs, les sportifs en centres de formation agréés aux sportifs professionnels. Peuvent également bénéficier de cette filière, les sportifs de très bon niveau national. Les études sont aménagées pour répondre aux exigences sportives des élèves (durée des études plus longues, report d’examens, aménagement de l’emploi du temps, tutorat spécifique, etc.).
Ce modèle est, à cette échelle, unique dans le paysage de l’enseignement supérieur et permet aux INSA d’attirer plusieurs centaines de SHN chaque année (470 en 2023-2024), dans une grande variété de sports (voile, athlétisme, sports collectifs, billard, escalade, etc.)
Ingénieurs INSA, ils participent aussi aux Jeux… côté organisation
Gestion des déchets, gestion des infrastructures électriques, des déplacements, supervision de l’organisation logistique de certaines compétitions… Ces ingénieurs mettent leurs compétences techniques au service de cet événement et rappellent que ce dernier nécessite l’apport de nombreux métiers.