La salle de presse Loi anti PFAS : comment mesurer la présence de PFAS dans l'eau potable ?

Loi anti PFAS : comment mesurer la présence de PFAS dans l'eau potable ?

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Suite au vote de la loi anti PFAS, le protocole standardisé de détection et de mesure des PFAS dans l'eau potable, bâti par AFNOR, est en première ligne. D'autres sont en cours d'élaboration et devraient porter sur différents environnements tels que l'air, le sol, les boues, etc. 

Loi anti PFAS : comment mesurer la présence de PFAS dans l'eau potable ?
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Dans l'eau potable

La norme volontaire NF EN 17892, publiée en juin 2024, constitue la première référence en matière de détection et de mesure des PFAS dans l’eau potable à l’échelle européenne. Basée sur la chromatographie en phase liquide couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS), cette norme arrive à point nommé, alors que la nouvelle législation impose l’intégration des PFAS dans les contrôles de l’eau potable (la liste précise devant être définie par décret) et prévoit un plan d’action interministériel pour financer la dépollution des ressources en eau. Pendant ce temps, les experts des commissions de normalisation AFNOR poursuivent leurs travaux sur divers fronts, allant des sols, des boues d’épuration aux PFAS gazeux présents dans l’air ambiant, en passant par leur présence dans le cuir, les chaussures et les déchets...

Des alternatives, mais pas à n'importe quel prix 

Si le paysage réglementaire à venir demeure flou sous l’effet de fortes pressions, une certitude s’impose : la France, suivie de près par le Danemark, a pris une longueur d’avance. « Dans le cadre du plan interministériel de 2023, AFNOR accompagne l’État dans l’inventaire des impacts », explique Florian Lahrouch,  chef de projet en normalisation chez AFNOR (département des transitions durables et sociétales). « Nous étudions également la dépendance de notre industrie aux PFAS ainsi que les alternatives existantes et à venir. Si la normalisation ne crée pas les innovations de demain, elle garantit néanmoins la confiance nécessaire à leur mise en œuvre. »

Un exemple frappant concerne les vêtements ignifugés, qui intègrent des PFAS dans leur revêtement. Trouver une alternative ne doit en aucun cas compromettre leur efficacité. Pour l’instant, le travail se concentre davantage sur l’évaluation que sur l’affrontement, mais les discussions s’annoncent tendues. Le rôle d’AFNOR est précisément de réunir des parties prenantes aux intérêts divergents afin de concilier compétitivité, innovation et protection de l’environnement.

Parmi les industriels impliqués dans la normalisation, la SNCF figure en bonne place. Mégane Dellal, conseillère en normalisation à la direction Interopérabilité, Normalisation & Recherche Europe, souligne l’importance de disposer de méthodes de mesure fiables : « Il est essentiel de savoir où nous en sommes et dans quelle mesure nous sommes concernés. » Elle met également en avant la complexité du remplacement des PFAS : « Trouver des alternatives équivalentes, que ce soit en termes de fournisseurs ou de composants, est un véritable défi. Nous en sommes encore aux prémices de cette transition, qui doit être techniquement et économiquement viable. »

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Pour demander un exemplaire de la norme volontaire européenne NF EN 17892, vous pouvez nous écrire presse@afnor.org  
Nous pourrons également expliquer et détailler les méthodologies de seuil et de calcul. 



 

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Contacts

Anne-Lise François 
Service presse d'AFNOR
Tel : 06 34 53 78 16 (je réponds aux textos)

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