La salle de presse Jeux paralympiques : après l’individuel, place aux équipes

Jeux paralympiques : après l’individuel, place aux équipes

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Fédération Française d'Equitation

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Après deux jours de compétition en individuel, où les premières médailles paralympiques ont été attribuées, ce vendredi sera consacré aux épreuves par équipes. 16 nations sont en lice, avec des équipes composées par trois cavaliers, dont un au moins de Grade I, II ou III et pas plus de deux cavaliers d’un même Grade.

Jeux paralympiques : après l’individuel, place aux équipes
©FFE/PSV
Pour les cavaliers tricolores et le staff, l’attention est désormais centrée sur la seconde épreuve imposée. Les trois scores des équipiers sur l’épreuve Para Grand Prix B seront additionnés pour déterminer le classement final.

À la suite du choix fait par l’équipe fédérale d’encadrement sportif, emmenée par la cheffe d’équipe Fanny Delaval, la Fédération Française d’Équitation annonce la composition de l’équipe qui représentera la France vendredi 6 septembre aux Jeux paralympiques.

Chiara Zenati & Swing Royal*IFCE, propriété de l’Institut français du cheval et de l’équitation. 
School Rider : Sébastien Goyheneix
Groom : Geoffray Podsiedlik
Grade III

Vendredi 6 septembre : 17h15

Alexia Pittier & Sultan 768, propriété de Sylvie Pittier, Arthur Boutron et de sa cavalière.
Groom : Jordan Brenier
Grade IV

Vendredi 6 septembre : 9h48

Vladimir Vinchon & Pégase Mayenne, propriété de Maud Vinchon et de son cavalier
Groom : Marie Thollon
Grade IV

Vendredi 6 septembre : 10h42
 

Carlos Lopes, consultant formateur de l’équipe de France

“Nous avons choisi les trois meilleurs couples de l’individuel pour former l’équipe. On va s’attacher à sécuriser la 6e place par équipe qu’on avait obtenue à Tokyo en 2021. Les cavaliers sont en pleine forme. Peut-être que si tout marche comme on veut, on peut améliorer un peu. Après avec les chevaux, il peut toujours se passer plein de choses, mais j’ai confiance. Il y a des nations très fortes qui ont investi vraiment beaucoup d’argent et ont acheté de très bons chevaux. En France, la FFE a misé sur l'entraînement depuis 5 ans maintenant et je tiens à saluer vraiment cette démarche car c’est ce travail d’équipe et de confiance qui permet d’arriver aux bons résultats.”

En 2023, la FFE et son Fonds de dotation EquiAction, ont créé un pôle d’entraînement pour les cavaliers de para-dressage au Haras de Champcueil (91), chez Marina Caplain Saint-André. Grâce à un soutien conséquent de la Filière Française du Cuir, pour la prise en charge de l’accueil des chevaux, de l’entraînement et des frais de vie des athlètes notamment, ou encore du partenaire Cheval Liberté pour une partie des infrastructures permettant d’accueillir les chevaux dans les meilleures conditions, la fédération a pu assurer le suivi régulier et personnalisé de chevaux et cavaliers identifiés pour les Jeux paralympiques pour assurer.
  

School rider : un rôle clé pour les Grades I à III

En para-dressage, il existe une particularité pour les cavaliers des Grades I, II et III : Ils disposent d’un entraîneur accrédité qui peut monter leur cheval sur le site de compétition. Ce cavalier entraîneur est appelé “school rider”.
À Versailles, une cavalière française est concernée, Chiara Zenati, qui peut compter sur  Sébastien Goyheneix pour l’accompagner au quotidien avec Swing Royal*IFCE.

Sébastien Goyheneix, school rider de Chiara Zenati et Swing Royal*IFCE, décrit de la façon suivante son rôle : “Le school rider est un cavalier qui vient en soutien du sportif pour l'aider à gérer la détente, l'échauffement de son cheval avant sa reprise. Les cavaliers des trois premiers grades ont droit à un school rider qui va préparer leur cheval afin qu’ils puissent monter en toute sécurité. Par ailleurs, en grade I où les reprises ne se déroulent qu’au pas, le cheval doit être échauffé aux trois allures, ne serait-ce que pour être juste dans le niveau d'énergie et la concentration en piste. C’est là que le school rider intervient.”

Lors des compétitions internationales, le school rider a le droit de monter le cheval pendant trente minutes par jour, temps qui est réparti en une ou plusieurs fois selon les besoins. Chiara Zenati, Swing Royal*IFCE et Sébastien Goyheneix forment un trio en pleine progression depuis 2019. Particularité, l’écuyer du Cadre noir de Saumur est également l’entraîneur du couple au quotidien. “C'est la première fois que je suis school rider parce que le cavalier que j'entraînais précédemment était en grade IV. Quand Chiara est arrivée à Saumur, la question du school rider s'est posée et dans la mesure où j'étais déjà le cavalier de Swing Royal*IFCE, notamment lors de Galas, cela paraissait assez logique que je devienne son entraîneur et son school rider. Le dispositif est simplifié et nous sommes plus efficaces. Je n’ai pas eu de formation particulière, mais en allant sur les compétitions, j'ai pu observer le travail réalisé par les school riders et je me suis appuyé sur cela pour remplir ce rôle à mon tour.”

“Avec Sébastien, nous travaillons ensemble depuis cinq ans. Dès le début, je lui ai fait confiance car il connaît le cheval par cœur. Je ne me posais pas de questions. En concours, son ressenti me guide. Je lui fais confiance pour tout ce qui est technique, stratégie, ambiance… Il est essentiel et la communication entre nous est facile, peu importe ce qu’il se passe. Nous formons une vraie équipe”, confie Chiara Zenati, double médaillée d’argent en individuel avec Swing Royal*IFCE aux Championnats d’Europe 2023.

En concours, en plus des échauffements du hongre de dix-huit ans, Sébastien Goyheneix se charge des familiarisations, autrement dit de mener le cheval pour la première fois sur la piste de compétition. “Cela permet de prévenir des réactions que Swing Royal*IFCE pourrait avoir et le familiariser le plus possible avec l'environnement, avant que Chiara prenne le relais.”

Au quotidien, à Saumur, Chiara Zenati est encadrée par Sébastien Goyheneix pour le travail de son complice. “Elle prend en charge une grande partie de l'entraînement du cheval. Je le monte beaucoup moins qu'au début !”, confie son school rider. “Au départ, Chiara n'avait pas le niveau technique pour maintenir le cheval dans un état de forme nécessaire pour performer, ce que je pourrais apparenter à la préparation physique du cheval. Je me suis donc chargé de cette partie-là. Petit à petit, elle a progressé et pris le relais.” Sébastien Goyheneix continue cependant à se consacrer à certains aspects de l’entraînement : “Dans la perspective de diversifier le travail, j'aime bien que les chevaux aillent en extérieur. Je me charge de ce volet de la préparation pour garantir la sécurité. Swing Royal*IFCE est un cheval de compétition avec de nombreuses qualités et de l’influx, Chiara monte en tenant les rênes à une main, si le cheval est surpris elle a moins de possibilités de réactions, c’est pourquoi je m’occupe de cette partie.”

Fructueuse, la collaboration entre Chiara Zenati, Swing Royal*IFCE et Sébastien Goyheneix leur ont permis de prendre part à deux éditions des Jeux paralympiques, à Tokyo en 2021 et Versailles cet été. La cavalière de vingt et un ans rêve toujours d’une médaille pour sa deuxième participation.

Listes de départ et résultats
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