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Les initiatives de Tokyo pour des systèmes urbains durables en harmonie avec la nature

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Le changement climatique sera le thème principal de la COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan à compter du 11 novembre 2024. Dans cette perspective, le gouvernement métropolitain de Tokyo fait la promotion d’importantes initiatives en matière de protection de l’environnement et d’urbanisme durable, visant à renforcer la coexistence entre ville et nature. En partageant ces idées avec la communauté internationale, la politique environnementale urbaine de Tokyo peut fournir des modèles pour un développement mutuel et durable.

Les initiatives de Tokyo pour des systèmes urbains durables en harmonie avec la nature
Les martins-pêcheurs (c) Gouvernement métropolitain de Tokyo
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Préservation des espaces verts Satoyama de Tokyo

Les Satoyama, zones situées entre le pied des montagnes et les terres arables, où la nature et l’homme coexistent en étroite proximité, étaient autrefois des zones importantes pour l’agriculture et la sylviculture, ainsi que des habitats pour une faune et une flore diversifiées. En 2015, le gouvernement métropolitain de Tokyo a lancé le projet SATOYAMA afin d’organiser des programmes axés sur la nature pour tous les âges dans les zones de conservation autour de la région de Tama, à l’ouest de Tokyo.

« Tokyo offre une richesse naturelle insoupçonnée. », déclare un représentant de la Tokyo Environmental Public Service Corporation  (Société de service public environnemental de Tokyo). « L’évolution des modes de vie a rendu plus difficile le contact avec la nature en centre-ville, mais de nombreuses initiatives visent à préserver autant de nature que possible. Des ordonnances gouvernementales désignent comme zones de conservation des espaces naturels et des forêts de haute qualité faisant partie de sites historiques importants — qu’ils soient situés sur des terrains publics ou privés. »

Si ces zones de préservation désignées par le gouvernement contribuent à protéger la nature à Tokyo en réglementant les aménagements fonciers et autres activités de développement, elles sont confrontées à leurs propres défis de taille. Une approche totalement non interventionniste rend les zones vulnérables à la détérioration et les expose à des espèces non indigènes, ce qui menace leurs écosystèmes.

Le projet SATOYAMA vise à relever ces défis. Avec l’aide de volontaires, l’initiative mène des actions pour éclaircir les fourrés, débroussailler les sous-bois, entretenir les rizières et effectuer des travaux d’entretien dans les zones de conservation. « Des actions sont en cours dans 39 des 50 zones de conservation désignées par le gouvernement, et les organisations locales de bénévoles sont à l’origine de la plupart des travaux », déclare le représentant. « Mais nous recevons également beaucoup d’aide de toutes les personnes qui participent à la quarantaine de programmes découverte SATOYAMA que nous organisons chaque année. »

Parmi les autres initiatives menées par le gouvernement ayant un impact similaire, on trouve le programme Tokyo Greenship Action et le programme Tokyo Green Campus, où des entreprises privées et des universités collaborent avec des ONG et le gouvernement métropolitain de Tokyo dans le cadre d’activités de préservation de la nature.

https://www.tokyoupdates.metro.tokyo.lg.jp/en/post-1255/

 

Le retour des martins-pêcheurs dans les quartiers du centre de Tokyo

Les martins-pêcheurs sont d’élégants oiseaux au plumage bleu cobalt et orange vif, dotés d’un long bec. D’après une étude menée en 1968 par la Wild Bird Society of Japan (Association japonaise des oiseaux sauvages), le seul endroit à Tokyo où l’on pouvait observer cet oiseau à l’époque était au cœur des montagnes de la région d’Okutama.
Selon le professeur Hiroichi Yanase de la faculté des arts libéraux de l’Institut des sciences de Tokyo*, cela était dû à « la pollution environnementale causée par la croissance économique rapide de l’après-guerre, qui avait rendu les rivières inhabitables pour les sources de nourriture du martin-pêcheur, comme les poissons et les crevettes ».

Mais de nos jours, il est à nouveau possible d’observer ces oiseaux aux allures de joyaux au cœur de la ville.
Pour Yanase, l’explication de ce retour est simple. « Les rivières du centre-ville sont redevenues suffisamment propres pour que les poissons puissent y vivre », note-t-il. « En effet, le long de la rivière Kanda, je peux observer des libellules Haguro, qui ne vivent qu’aux abords des ruisseaux clairs. Cela montre bien à quel point la qualité de l’eau s’est améliorée. »

Cependant, les espèces qui peuplent les rivières du centre-ville aujourd’hui ne sont pas les mêmes qu’autrefois. Le professeur décrit la situation actuelle comme une « nouvelle nature sauvage », où les espèces non indigènes et les poissons d’eau saumâtre se sont multipliés dans les rivières du centre de Tokyo. Ce phénomène a conduit les martins-pêcheurs en quête de nourriture à revenir et à faire leurs nids dans les trous des tuyaux de drainage, qui ne sont pas sans rappeler les trous qu’ils creuseraient habituellement dans les berges.

Des zones dites d’« ancienne nature sauvage » subsistent encore à Tokyo, comme la rivière Shibuya, dont la source se trouverait dans le jardin national de Shinjuku Gyoen, l’un des plus grands espaces verts de la ville. Bien que son nom change d’une section à l’autre, les martins-pêcheurs y vivent toute l’année le long de ses affluents.
 
Cette coexistence de nouvelles et d’anciennes natures sauvages est un signe d’espoir. « Maintenant que les rivières ont été assainies, j’aimerais voir des initiatives permettant de relier les anciennes et les nouvelles natures sauvages en introduisant systématiquement des espèces de poissons indigènes avec l’aide de biologistes », déclare Yanase.

* Le Tokyo Institute of Technology (Tokyo Tech) a fusionné avec l’Université de médecine et d'odontologie de Tokyo pour former l’Institut des sciences de Tokyo le 1er octobre 2024.

https://www.tokyoupdates.metro.tokyo.lg.jp/en/post-1319/

 

Protéger l’approvisionnement en eau de Tokyo et reconnecter les résidents avec la nature

En avril 2024, les forêts protectrices des ressources en eau de Tokyo couvrent une superficie quatre fois plus grande que Manhattan, constituant la plus grande forêt du pays appartenant à un service de distribution d’eau. Les forêts protectrices des ressources en eau sont essentielles pour les résidents de la capitale, c’est pourquoi le service des eaux de Tokyo a établi des droits d’appellation pour certaines parties des forêts et travaille avec des entreprises pour les entretenir.

Un responsable du service explique l’objectif de l’intégration des droits d’appellation dans les efforts de conservation des forêts. « Nous gérons les forêts depuis plus de 120 ans et nous devons promouvoir une conservation systématique de celles-ci afin de poursuivre une gestion appropriée. Grâce à la coopération, nous pouvons promouvoir l’importance de la conservation des sources d’eau et accroître la participation à l’entretien des forêts. »

Un exemple est la CASIO Forest, nommée par Casio Computer Co., Ltd. Les activités de l’entreprise vont de la préparation du site à la plantation, en passant par le désherbage et l’éclaircie pour maintenir un environnement forestier adéquat, ainsi que par la collecte de glands pour faire pousser davantage de chênes. L’entreprise installe également des nichoirs pour encourager la reproduction des oiseaux sauvages, qui aident à lutter contre les maladies et les parasites.

En accord avec le service des eaux de Tokyo, Casio organise des activités sur place trois fois par an. Alors qu’au départ, seule une douzaine de personnes participaient, le nombre a progressivement augmenté au fil des ans. « Nous avons des participants réguliers, au fur et à mesure de la publication de nos comptes rendus d’activité en interne, de plus en plus d’employés ont manifesté leur intérêt. Ils voulaient également venir avec les membres de leur famille, et le cercle s’est progressivement élargi », explique Masakatsu Yamagishi du service de promotion du développement durable au siège de la communication d’entreprise de Casio.

Casio travaille également activement à la conservation de la nature dans ses sept bureaux nationaux, favorisant une culture commune et inspirant de nouveaux projets pour le groupe.

Casio a depuis lancé WILD MIND GO! GO!, un site web qui propose des expériences dans la nature permettant aux enfants et aux adultes de s’amuser en apprenant des compétences liées au monde naturel, telles que l’agriculture et les activités en plein air comme le stand up paddle. L’entreprise a également créé une application appelée Tokyo Parks Play pour l’Association métropolitaine des parcs de Tokyo, qui permet aux utilisateurs de découvrir les parcs réels de manière numérique. L’application fournit des informations sur diverses installations et événements dans les parcs publics gérés par cette association, ainsi que des coupons, des quiz et guides numériques, entre autres.

https://www.tokyoupdates.metro.tokyo.lg.jp/en/post-1369/
https://www.tokyoupdates.metro.tokyo.lg.jp/en/post-1378/

 

Un nouveau quartier à Tokyo, où homme et nature cohabitent en harmonie 

En novembre 2023, un nouveau quartier a vu le jour à Tokyo. Azabudai Hills est une « cité- jardin verticale » qui propose un large éventail de fonctions urbaines : bureaux, logements, hôtels, commerces, installations médicales et même une école internationale, le tout à distance de marche.

Azabudai Hills est le résultat d’environ 35 ans de planification minutieuse, visant à créer un nouveau mode de vie, plus naturel, au cœur de la capitale japonaise. « Le concept est celui d’un quartier conçu comme une place, entouré de verdure, qui rassemblera les gens », explique Moichi Watanabe, du département de gestion urbaine de Mori Building Co., Ltd., le promoteur à l’origine du projet. « Il s’agit d’un tout nouveau type de quartier, construit autour d’une place où les gens peuvent se réunir, entourée d’une verdure abondante. »

Contrairement à la méthode traditionnelle d’urbanisme, où les bâtiments sont construits en premier, puis les espaces entre eux transformés en espaces verts, Mori Building a adopté une nouvelle approche en créant d’abord la place centrale et les espaces verts, puis en décidant de l’emplacement des trois gratte-ciels.

La place s’étend sur environ 6 000 mètres carrés, avec environ 2,4 hectares d’espaces verts au total. Tirant parti du terrain vallonné, l’eau circule à travers le quartier, et une grande diversité de plantes est répartie sur l’ensemble du site, créant un lien harmonieux avec les activités humaines dans la ville. Un arboriculteur certifié a sélectionné environ 320 espèces de plantes de tout le Japon, en se basant sur la végétation originelle qui aurait prospéré dans cette zone à la limite est du plateau de Musashino. Dix variétés de cerisiers aux périodes de floraison différentes ont également été plantées dans toute la zone, créant ainsi un nouveau lieu de hanami (contemplation des cerisiers en fleurs) dans la capitale.

L’infrastructure est peut-être l’élément le plus important, car Azabudai Hills est entièrement alimenté par des énergies renouvelables et favorise la décarbonisation et le recyclage. Le site s’attaque également de front aux nombreuses problématiques de la société moderne, telles que la protection de la biodiversité, les économies d’énergie et l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé. Il sera intéressant de voir les possibilités offertes par cette « cité-jardin verticale » au cours des 50 à 100 prochaines années.

Le gouvernement métropolitain de Tokyo entend renforcer le développement urbain vert au cours des 100 prochaines années, afin de protéger, cultiver et tirer parti des espaces verts de Tokyo. Des initiatives importantes telles que celles présentées ci-dessus ne constituent qu’une partie des actions menées pour transformer Tokyo en une ville durable et en harmonie avec la nature.

https://www.tokyoupdates.metro.tokyo.lg.jp/en/post-1292/
 
Les histoires ci-dessus vous sont proposées par TOKYO UPDATES, un magazine en ligne qui présente les dernières perspectives sur l’actualité tokyoïte, avec des contributions de personnalités éminentes, de journalistes et d’écrivains indépendants de diverses nationalités.
Ce magazine se concentre sur la vie quotidienne, les initiatives phares en matière de développement durable (ODD) et les défis urbains de la capitale japonaise. N’hésitez pas à partager ces histoires sur vos réseaux sociaux, à condition de les créditer correctement.
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